Ces quelques textes narrent une pauvre vie, accrochée comme une moule ébahie au merveilleux incompréhensible de l'existence. Il se peut que vous vous y retrouviez, vous y reconnaissiez. C'est pour cela que j'ai couché ici ces textes, tout est dans tout et réciproquement, A part ça il y a une espèce de chronologie là-dedans, ça part du fond (Les lundis 66) et ça remonte doucement.

Le dernier des Mohicans

C'est dans ce genre de détresse qu'en parfaite injustice le bonheur peut décider de vous sourire. Ce qui vous conforte égoïstement dans l'idée que Dieu n'existe pas, et que décidément Job était un naze ! Une magnifique créature, ni ange ni diable, mais parfaitement humaine, vous raconte

Tourbillard

Quand ça va pas trop bien, des fois ça va encore plus mal. Et quand c'est à ceux qu'on aime que cela arrive, on se sent perdu, inutile, déplacé. Parfaitement nul

Retour d’absence

Quand on se retrouve seul et un peu désœuvré, on a parfois des retours d'absence, des retours d'impossible, pour pouvoir creuser où ça fait bien mal, là où justement ça ne peut pas se réparer

A confesse

Un père doit être constant, présent et rassurant, Pourtant parfois, tard tard dans la nuit, je me dis qu'il y a peut-être une chance que ce soit justement parce que je ne suis ni constant, ni présent et pas très rassurant, qu'elle est aussi belle et profonde dans son âme ! Maintenant laissez-moi dormir, laissez-moi rêver, s'il vous plaît... me souvenir de ses 10 ans

Rue de Siam

Le temps a fait son œuvre, à la va comme je te caha-cahine, les illusions d'enfance se sont diluées dans la banalité des manques au quotidien

Les lundis 66

On commencerait par un petit bout d'adolescence, au petit goût d'adolescence, ces années-là qui se cherchent sans trop savoir ce qu'elles vont dénicher. On voit bien qu'on manque, mais quoi ?